CDRT theatre Tours Le Dindon

mai 2012

Le Dindon de Georges Feydeau Mise en scène Philippe Adrien

Décor Jean Haas  assisté de Florence Evrard
Lumières Pascal Sautelet  assisté de Maëlle Payonne
Musique et son  Stéphanie Gibert
Costumes Hanna Sjödin  assistée de  Camille Lamy
Maquillages  Cornélia Quehen Berger
Mouvement  Sophie Mayer
Collaboration artistique  Clément Poirée
Direction technique  Martine Belloc
Habillage Emilie Lechevalier

Avec
Vladimir Ant Jean, gérant, commissaire
Caroline Arrouas Maggy Soldignac
Pierre-Alain Chapuis Vatelin
Eddie Chignara Pontagnac
Bernadette Le Saché Mme Pinchard
Pierre Lefebvre Victor
Guillaume Marquet Rédillon
Luce Mouchel Clotilde Pontagnac, Clara
Patrick Paroux Pinchard, Gérome
Alix Poisson Lucienne Vatelin
Juliette Poissonnier Armandine
Joe Sheridan Soldignac

Deux jeunes femmes qui ont juré de prendre un amant si elles étaient trompées, deux sémillants noceurs tout prêts à leur rendre ce service, une volcanique Anglaise qui menace de se suicider, un Londonien à l’accent marseillais, un médecin major retraité et sa femme, sourde comme un pot, une cocotte, des grooms et un commissaire de police : Feydeau réunit tous ces personnages qui, pour la plupart, ne doivent à aucun prix se rencontrer, et les jette dans une course haletante de chambres en chambres, au milieu de portes qui claquent et de sonneries qui se déclenchent.
Qui trompe qui ? Qui sera le dindon de la farce ? Lequel de tous ces coqs (souvent cocus) remportera le combat de basse-cour ? On assiste à un jubilatoire renversement des rôles : les mâles sont ici de purs objets sexuels que les femmes utilisent pour se venger.
Telle la scène d’ouverture, cela tourne rond!
Non seulement les portes claquent,  mais elles tournent, virevoltent, avec un décor sur plateau tournant très ingénieux, permettant d’enchainer la totalité de la pièce sans changement de décor apparent, bref, à travers la poursuite dans les rues, tout est mis en place en quelques instants avant la première réplique, l’on sait dès lors où l’on va, et l’on s’y laisser guider avec plaisir, pour une fin de saison dans les rires!
Décor ingénieux donc, baigné de belles lumières, un clair-obscur qui renforce aussi les moments de « non-rire », parce qu’il y en a aussi (et ce n’est pas toujours le cas dans d’autres mises en scène),  le texte bien mis en valeur (on redécouvre des répliques, on en rit d’autant plus !, et l’on aurait aimé que cela soit le cas tout au long de la pièce!), bref, soirée sympathique avec une mention spéciale au quatuor Vatelin, Pontagnac,  Rédillon, Jérôme.

6 commentaires

  1. Bonjour Eimelle,Je te remercie de ton très gentil commentaire et te souhaite à mon tour un merveilleux et joyeux dimanche! Je n'en dis pas plus…

  2. PS: J'ai enfin réussi à rajouter ton blog dans ma liste de blogs amis! Mais persiste une erreur (car ma liste se met à jour au fur et à mesure) et apparemment ton blog n'a pas cette fonction, il reste tout en bas de la liste…

  3. Je suis d'accord, et décidement le \ »haka\ » de fin réussit son exploit (même si en ce moment c'est plutôt le foot !). Quelques scènes étaient un peu exagérées, Mme Pontagnac à poil sous son manteau, Soldignac en \ »bunny\ »… pas d'une grande finesse, mais comme tu le dis, on sort le sourire aux lèvres !

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