De la production de Macbeth de l’opéra de Tours dans le décor de laquelle figure une reproduction de Judith et Holopherne par Cranach faisant écho à une Samomé à la visite de l’exposition consacrée à Artemisia Gentileschi au Musée Maillol de Paris, une même figure féminine qui revient donc : Judith.
L’occasion de se replonger dans les différentes versions de ce thème dans la peinture.
Petite sélection tout à fait personnelle!
Une représentation par une femme peintre d’abord
Lavinia Fontana (Bologne 1552 – 1614 Rome): Judith et Holoferne |
Celle du spectacle ensuite
Lucas Cranach l’Ancien, Judith avec la tête d’Holopherne, vers 1530 |
Un petit rappel de l’histoire :
Charles Mellin – Judith et Holoferne vers 1630
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Un exemple, par Trophime Bigot, “Judith,” c. 1640, Walters Art Museum, Baltimore, Maryland, USA
Judith |
Ou ici
Thomas Le Clair, Judith et Holoferne, 1860
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On en trouve également une représentation dans la Chapelle sixtine au Vatican:
chapelle sixtine |
Dans sa fresque. Michel Ange ne souligne pas le triomphe de Judith, car, si elle s éloigne de la tente avec la servante, le danger n’est pas écarté pour autant : il faudra éviter la sentinelle, traverser le camp ennemi… Les gestes élégants des deux femmes contrastent avec l’atroce torsion du corps décapité.
Article : les pendentifs de la chapelle sixtine
Judith et sa servante Chapelle sixtine |
Simon Vouet, Judith et la tête d’ Holoferne 1615-20 |
Simon Vouet, Judith et Holoferne 1620 |
Je me suis un peu écartée de mon sujet de départ, à suivre donc Judith et les Gentileschi!
Et une lecture en prolongement BD Artemisia de Nathalie Ferlut, Tamia Baudouin